Des réponses à vos questions sur la réduction mammaire

Cette intervention est indiquée pour les femmes souffrant de douleurs physiques, d’inconfort ou de complexes dus à des seins trop volumineux. Elle est accessible à partir de la fin de la croissance mammaire, généralement vers 18 ans. Dans de rares cas, elle est possible dès 15 à 16 ans.

La procédure est réalisée sous anesthésie générale et dure environ 2 à 3 heures. Le chirurgien enlève l’excès de tissu glandulaire et de peau, tout en remodelant les seins pour obtenir une forme naturelle et une poitrine remontée.

La réduction mammaire améliore le confort physique, réduit les douleurs dorsales et facilite la pratique d’activités sportives. Elle offre également un bénéfice esthétique en créant une poitrine plus proportionnée.

La plupart des patientes reprennent une activité normale après 2 à 4 semaines. Les gonflements et les ecchymoses diminuent progressivement, et les résultats finaux sont visibles après 3 à 6 mois.

Oui, sous certaines conditions. Si le chirurgien retire au moins 300 grammes par sein et que l’intervention est justifiée pour des raisons médicales, elle peut être prise en charge partiellement ou totalement.

Dans certains cas, la capacité à allaiter peut être réduite, surtout si l’intervention implique une modification importante de la glande mammaire. Il est conseillé de discuter de vos projets avec votre chirurgien avant l’opération.

Les cicatrices, généralement situées autour de l’aréole et sous le sein, s’atténuent avec le temps. Le chirurgien utilise des techniques adaptées pour minimiser leur apparence, mais elles restent légèrement visibles.

Il est possible de ressentir une diminution ou une augmentation temporaire de la sensibilité, notamment au niveau des aréoles. Dans la plupart des cas, cette sensibilité revient à la normale après quelques mois.

Oui, il est courant de combiner cette intervention avec une liposuccion pour affiner les contours de la silhouette, ou encore avec une correction d’asymétrie mammaire.

Comme toute chirurgie, cette intervention comporte des risques tels qu’infections, hématomes ou cicatrisation retardée. Ces complications restent rares et peuvent être prévenues par un suivi médical rigoureux.

Oui, chez les hommes souffrant de gynécomastie sévère, une réduction chirurgicale de la poitrine peut être envisagée pour des raisons esthétiques et fonctionnelles.